samedi, octobre 27, 2007

"..de beaux souvenirs"

Benjamin Biolay au Ninkasi Kao 0.1






..avec en première partie un groupe entraînant "La blanche", fort sympathique et amusant! :) D'habitude ils sont cinq sur scène, vendredi ils n'étaient que trois, mais ils ne nous l'auraient pas fait remarqué on ne se serait douter de rien. A trois aussi ça déménageait déjà bien, c'était efficace! La madame au violoncelle était très expressive et impressionnante dans sa façon de jouer... il y avait un joli dialogue entre son instrument et elle, on aurait dit qu'ils ne faisaient qu'un. Ils m'ont fait penser à Cali dans leur prestation un peu théâtrale.

Très belle soirée que j'ai trop vite fait d'oublier dans les détails alors qu'elle était mémorable. J'ai horreur d'oublier ces moments là. Le premier groupe est parti aux environs de 22h, Benjamin Biolay et ses musiciens et sa choriste (parce que c'était bien la seule fille lol) nous ont enchanté pendant près de 2h, ou 2h30... 2h15 peut être! Je ne saurai dire combien de temps exactement, mais peu importe, c'était génial, du tonnerre! Intérieurement j'étais aux anges. "Encore! Encore!" Il y a eu trois rappels, auxquels il nous a naturellement répondu, comme il était à "la maison", il nous a fait cette faveur. J'étais très heureuse parce qu'il a chanté des chansons que je voulais le voir chanter ("des lendemains qui chantent", "Los Angeles", "Négatif", "Laisse aboyer les chiens", et puis des morceaux de l'album "A l'origine" qui pour moi est peut être bien celui que je trouve le plus intéressant au niveau de l'ambiance). Bon par contre on n'a pas eu droit à "Paris, paris"! Exigeante, moi? Jamais! Mais on ne peut pas tout avoir! En plus je ne peux m'en prendre qu'à moi-même, j'aurais pu me faire entendre en fin de soirée lors du "jukebox" :D

Ce concert fait tout simplement partie des meilleurs spectacles qu'il m'ai été donné l'occasion de voir cette année. Un superbe cadeau. Je le place juste à côté de Keren Ann, (ça je pense qu'il apprécie sans problème) et puis à côté de Saez parce qu'il avait vraiment illuminer Fourvière cet été dans le petit théâtre. Dans le genre mots crus aussi, enfin, francs en tous cas, mais beaucoup plus encore (ca m'avais genée pour quelques titres mais dans l'ensemble c'était merveilleux). Avec ces jeux de lumières en fond sur les ruines... O:) je ne pouvais qu'aimer ses nouvelles chansons acoustiques lancinantes et douces comme à la coutume de Radiohead. D'ailleurs je n'avais pas fait de résumer parce que pas le temps mais.. ~> sur
son myspace on peut écouter ses nouvelles petites poussières de paradis (*Imaginez avec à l'entracte le feux d'artifice du 14 juillet aux premières loges).

Oui vraiment ça faisait plaisir de se faire plaisir mutuellement vendredi soir. Ca faisait drôlement du bien. Apparemment Benjamin Biolay a réellement apprécié l'accueil chaleureux de la salle qui pour une fois était comble. Il y avait de l'ambiance, une ambiance beaucoup moins calme que Keren Ann, rock. Il était à son aise. Personnellement je baignais dans le bonheur le plus pur, le plus total, je le savourai. J'avais à côté de moi des hommes qui j'en suis certaine adoraient le rock fort et sombrrre (j'entends par là, des métaleux), ils étaient heureux aussi, ils bougeaient, je bougeais, nous nous déhanchions! lol Il plaisantait avec nous au sujet des matchs de foot qui tombaient toujours les soirs de ses dates de concert, en rajoutant "Ce soir personne n'est ridicule" :D

Il nous a confié être touché, et il avait l'air sincère. Juste quelqu'un d'humain, et surtout un admirable musicien, ultra créatif et contrasté dans ses paroles et ses musiques. Quelqu'un d'apparence sensible. C'est comme ça que je le vois. Merci donc à lui pour les sensations que ça procure, c'est trop rare ces instants là, et il n'y a sans doute que ceux qui aime comme moi, ou qui étaient à cette soirée qui peuvent comprendre je pense. C'était comme un privilège de le voir. A refaire!

jeudi, octobre 18, 2007

Les lézards à l'Orienthé




Ou comment ne plus vouloir les quitter au retour... "Nannnnn!" snif!

Sympathique rencontre avec Geoffray! Enfin on fait sa connaisance! :op Un bon lieu de détente avec un cadre agréable.
Une fois un pied dedans, on quitte les chaussures pour mieux gambader sur la moquette. Jeux de dominos, et de tours, de lumières et de couleurs... des bons petits gâteaux, des thé aux multiples saveurs, de la musique,....... un joli voyage!

"Dis c'est quand qu'on revient?"
^^

dimanche, octobre 14, 2007

Un merveilleux album




20 minutes, O.M.
~> "Quand la mort rôde en ombres portées"


"On lui a donné carte blanche, alors Cyril Pedrosa s'est laché. Sa BD Trois ombres (Delcourt) est empreinte d'une telle émotion qu'on en garde la gorge nouée pendant la lecture de ses 280 pages.

C'est l'histoire, tout en pudeur, d'un couple modeste dont l'enfant se retrouve un jour inquiété par tois silhouettes devant leur maison. Joachim et son papa, qui refuse une menace de plus en plus oppressante, prenent alors la fuite...

D'une grande pureté formelle (Pedrosa a été graphiste aux studios Disnay), ce pavé en noir et blanc explore avec intelligence le thème délicat de la mort au sein d'une famille. S' alternant scènes poignantes et tableaux de moindre intérêt... Sinon celui, essentiel, d'insérer des respirations dans une lecture si boulversante qu'on la pratique presque en apnée."


"Trois Ombres est un conte fantastique à la fois tendre et sombre. Comment avez-vous eu l'idée de cette course désespérée contre la mort ?

Cyril Pedrosa : Cela remonte à plusieurs années déjà, lorsque des amis proches ont perdu leur petit garçon. J'ai moi-même des enfants, alors j'avoue avoir beaucoup songé à la réaction que chacun peut avoir face à la perte des siens. Puis un jour, m'est apparue une image très forte, celle d'un père à taille de géant qui protège son fils en l'enfermant dans son énorme poing. Je n'avais donc pas décidé d'emblée de faire un conte ; c'est de lui-même que ce registre s'est imposé, à partir de cette image."

Curieuse et belle coincidence, je retombe sur un dessinateur qui m'avait déjà interpellée auparavant avec "Ring Cirucs"
dans un petit festival de BD. Je vais offrir cet album à mon frère pour son anniversaire en ésepérant qu'il ne l'a pas encore achetté (en bon collectionneur et admirateur de Bandes dessinées qu'il est ).

samedi, octobre 13, 2007

Radiohead ~ In rainbows

Agora Vox ~> "Les fans en rêvaient, Radiohead l’a fait"




"Nude" extrait..


"Régulièrement, tous les trois-quatre ans, un nouvel album de Radiohead vient bouleverser le paysage musical pop. Le groupe a ajouté une nouvelle pierre à son édifice ce matin. Premières impressions.


Les fans en rêvaient, Radiohead l’a fait. Attendu depuis juin 2003 et la sortie de Hail to the Thief, le nouvel album du quintet anglais est disponible depuis ce matin sur internet. Oui, oui, sur internet ! Ayant toujours accepté et même encouragé le téléchargement musical, le groupe vient s’ajouter aux dernières campagnes visant à remettre en cause l’industrie du disque. Après la distribution gratuite du dernier album de Prince dans un quotidien anglais cet été, Radiohead a donc décidé de sortir son In Rainbow exclusivement en ligne... pour la somme que l’on veut. « C’est à vous de choisir », dit le message du site. Alors que le groupe faisait silence radio depuis le début de l’été, l’annonce a fait l’effet d’une bombe. Lâchée sur leur site il y a tout juste dix jours : « Hello everyone. Well, the new album is finished, and it’s coming out in 10 days. We’ve called it In Rainbows. » (Bonjour à tous. Eh bien le nouvel album est terminé et il sort dans dix jours. Nous l’avons appelé In Rainbow.)

Ainsi les plus chanceux on pu recevoir tôt ce matin le mail contenant le lien du précieux téléchargement. Sur les forums consacrés au groupe, certains avouent comme des gamins avoir regardé fébrilement la barre de téléchargement égrainer ses petits carrés bleus avant de poser enfin un casque sur leurs oreilles et de découvrir le septième opus de Radiohead.

15 step : une entrée en matière tonitruante, toutes voiles électro dehors, guitares, basses et batteries viennent ensuite s’ajouter à la voix claire et reconnaissable entre toutes de Thom Yorke. Le morceau annonce la couleur, l’album sera vif, et c’est une mini révolution pour les connaisseurs.

Impressions confirmées par Bodysnatchers, dont les guitares saturées devraient plaire aux amoureux des premiers albums du groupe. La tendance amorcée par Hail to the Thief, à savoir une certaine libération musicale, loin de l’introspection des Kid A-Amnesiac, se confirme. Thom Yorke ne cache plus sa voix derrière les effets et visiblement ça le soulage. A peine une touche de réverbération, mais le naturel a définitivement repris le dessus.

L’intro bjorkienne de Nude est trompeuse. Le morceau se déroule en une langoureuse balade où le chant est parfaitement épaulé d’un quatuor de corde. De la très bonne pop d’un niveau difficilement égalable ces temps-ci.

Nouveau coup de booster avec Weird Fishes/Arpeggi, le premier titre que les inconditionnels avaient pu découvrir en live il y a plus d’un an. Guitare en arpège et batterie entraînante, la version studio est différente des live entendus l’an dernier. La dernière minute est musicalement radioheadique, lâchant subtilement les chevaux, une apogée tout en retenue.

All I Need constituait une des grosses attentes du CD. Grande gagnante de l’applaudimètre avec Nude des live, elle n’a rien perdu de son charme. Mélodie sombre et torturée, chant lancinant, impression de chaos en arrière-plan, assurément un des grands moments de l’album, surtout la fin....

Le morceau suivant était l’unique inconnu de l’album. Jamais jouée en live, Faust Arp est une balade guitare sèche cordes assez bien maniée, mais en dessous de l’inventivité habituelle des petits gars d’Oxford.

Même chose pour Reckoner, même si on reconnaît clairement la touche, le résultat manque assurément d’un éclair de génie. Rajoutons à ces deux morceaux House of Cards, du bon Radiohead, mais sans plus.

Un pareil sentiment habite Jigsaw Falling into Place qui rejoint Bodysnatcher dans le lâché de guitares. De la pop britannique, plus proche de The Bends que des autres albums du groupe, une certaine maîtrise en plus, visible à la fin du morceau.

Le clou de l’album est par contre un véritable bijou. Vidéotape porte la marque des grands morceaux qui jalonnent l’histoire de Radiohead. A l’instar d’un Pyramid Song (sur Amnesiac) ou d’un Morning Bell (sur Kid A) pour ne citer qu’eux, la rythmique piano-voix prend aux tripes alors que l’environnement musical vous transporte tout droit dans des paysages étranges qu’illustre si bien Stanley Danwood. Néanmoins le son plus direct rappelle bel et bien que Radiohead a changé d’ère. Comme si Thom Yorke et les siens voulaient se débarrasser de l’étiquette de musiciens déprimants qui les suit depuis le début.

Avec un album très rythmé, marqué d’une vivacité nouvelle, assurément ce septième opus possède son identité propre alors que son prédécesseur ressemblait davantage à un assemblage ou à une compilation.

Les fans ont donc de quoi patienter jusqu’au 3 décembre. A cette date sortira (en version matérielle cette fois, mais toujours disponible que sur internet) un second album de faces-B, contenu dans un coffret vinyle-CD-livret achetable pour la modique somme de... 57 euros. "

Je le veux!




vendredi, octobre 05, 2007

Ils sont de retour! *-* ouééé






...Clic clic clic!